1 févr. 2014

Les choses vont...

Je vais bien.  Les choses vont comme elles vont.  Je règle les petits irritants et je regarde le reste passer sans savoir ou il va.

J'ai des projets qui se construisent lentement, doucement, dans la lenteur de mes créations.  Je produis peu.  Je crée le vide autour de moi et puis le vide se meuble de lui-même.  Je ne fais qu'écouter ce qui se construit dans le silence.  Il y a tout un monde dans le silence.  

J'essaie d'éviter les éclats de voix et les rires bruyants.  Je n'aime pas quand les gens parlent trop fort autour de moi.  Ça brise les fragiles constructions de mon silence.

Pourtant j'aime être entouré de gens...  Je ne suis pas un solitaire.

Ce qui parfois cause problème.  Comme aujourd'hui, au petit café où je me rend souvent.  Deux types s'installent sur une table tout près et le plus jeune parle fort et sans cesser d'exprimer sa frustation sur un tas de choses que je préfèrerais ne pas entendre...

Je ne supporte pas longtemps cette proximité et plie bagages.

J'achète une bouteille de vin conseillée agréablement par un employé de ma SAQ.

- C'est un 91 au magazine, Wine Advocate.  C'est rare pour un vin de ce prix.

22 dollars.  C'est dans mes moyens.  Je vais faire une petite découverte ce soir.

Un peu plus tard j'entre dans cette nouvelle petite pharmacie de la rue Wellington pour acheter une crème pour soulager ces petites brûlures de froid que j'inflige à ma peau en ne m'habillant jamais comme il faut les jours de basses température.  Je passe un bon quart d'heure avec le jeune pharmacien propriétaire qui m'explique un paquet de choses que j'ignorais...

- Toutes ces crèmes sont à base d'aspirine...  Oui, de l'aspirine...  C'est fort et ça retire une petite partie de la peau...  À déconseiller si possible.  Il me propose quelque chose d'autre...  Il connaît son sujet et n'est pas avare de conseils.

Bon, je viens de trouver ma pharmacie...

Et puis voilà.  Je me ramasse au Béné pour un apéro...  Il y a peu de monde le samedi à 16h30.  C'est parfait...   J'écris ces lignes sur mon ziPad...

Hier c'était la fin d'une semaine de travail intense.  Elles le sont souvent.  Même si je ne travail que rarement plus de huit ou neuf heures par jour, je suis généralement épuisé à la fin de ma journée.

Les choses vont bien.  J'aime mon travail et les gens qui l'agrémentent.

Je me sens un peu seul parfois de retour à la maison.  Comme hier...  J'allume la tablette ou l'ordinateur et je cherche la famille.  Je jase avec soeur Sylvie souvent.  Je skype avec ma Candide de mère.  Hier j'ai pu contribuer à connecter Louis et Sylvain avec Candide, son rire de petite fille et ses 90 années.

J'arrive dans mon appartement.  Eve est venue faire le ménage.  C'est nickel, comme d'habitude.

Mais des fois je me sens loin de tous le monde.

...

Je magasine une nouvelle voiture.  Je vais encore acheter un modèle de luxe mais très usagé.

Un peu comme moi....  J'imagine...

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